Sel rose de l’Himalaya dans l’alimentation : STOP !

Le sel de l’Himalaya est paré de nombreux bienfaits…

On vous parle d’incroyables vertus… D’un sel qui a des effets bénéfiques sur la santé… De propriétés contre la migraine…

Et si on triait le vrai du faux sur le sel rose de l’Himalaya ?

Ce sel est-il toxique ? Présente-t-il un danger ? Comment l’utiliser ? Quelles sont ses propriétés en cuisine ?

Hannibal vous dit tout !

Note : Après la lecture de cet article, je vous invite à consulter la section « Commentaires », notamment le message de Bressà (8 mars 2019).
Nous avons en effet la chance d’avoir le témoignage d’un ancien importateur de sel de l’Himalaya, aussi ancien responsable d’une saline, qui nous fait part de la réalité cachée derrière les habillages commerciaux de ce sel. Lecture indispensable !

Le sel rose de l’Himalaya, c’est quoi au juste ?

Tout d’abord, l’Himalaya est une région vaste. Très vaste.

Tellement vaste que le sel de l’Himalaya provient en réalité du Punjab, une région du Pakistan (qui produit également du riz basmati).

Le dépôt de sel provient d’une mer intérieure de l’époque Permienne et Crétacée, il y a environ 100 à 200 millions d’années. Cette mer s’est retrouvée enfermée et s’est évaporée, laissant un large dépôt de sel, coloré par des bactéries halophiles, qui justement peuvent se développer dans un milieu riche en sel.

Par la tectonique des plaques, le dépôt s’est ensuite retrouvé dans une montagne, créant la mine de sel de Khewra au Pakistan (dont je vous parle sur l’article sur les lampes de cristal de sel). Finalement, la mine se trouve à 300 km de l’Himalaya 🙂

Cette concentration de sel aurait été découverte par Alexandre le Grand et ses troupes. Au cours d’une pause dans la région, ils ont remarqué que les chevaux appréciaient particulièrement de lécher la roche, à cause des dépôts de sel dont elle était recouverte.

L’exploitation du sel et la création d’une mine dateraient de l’an 1200.

On raconte qu’historiquement, les premiers indigènes de la région utilisaient du sel rose comme conservateur pour le poisson et d’autres aliments qui se gâtaient rapidement. Le sel est mentionné pour ses vertus médicales dans de nombreux textes d’Égypte ancienne et de Grèce antique, mais rien de spécifique au sel rose de l’Himalaya !

Les bienfaits avancés par tous les sites bio et bobo

Voici un florilège des bienfaits trouvés sur divers sites internet (la littérature sur le sujet ne manque pas, même si il y a beaucoup de copier coller et de mauvaises traductions de l’anglais !). Tous indiquent que le sel de l’Himalaya est supérieur au sel de table classique (sel de mer). Listons les supposés avantages avant de les analyser.

1. Le sel de l’Himalaya régule l’eau dans le corps

Ma réponse : oui, le sel est un électrolyte, et en cela il participe à la circulation des impulsions électriques partout dans le corps et contribue au fonctionnement optimal des neurones, des nerfs, des muscles… Le seul contrôle aussi la soif : si l’on manque de sel, on a une moindre sensation de soif et donc risque de se déshydrater.

Ce sont des bons arguments (même si on est rarement carencé en sel, mais on en reparle plus bas). Mais pourquoi le sel de l’Himalaya serait-il supérieur au sel de mer ?

2. Le sel de l’Himalaya prévient l’hypertension

Cet argument se fonde sur une étude du Journal of the American Medical Association qui, contrairement à l’idée reçue, n’a vu aucune corrélation entre la tension artérielle et la consommation de sel. Ici encore, que vient faire le sel de l’Himalaya ?

3. Le sel de l’Himalaya limite les crampes musculaires

Ici encore, on utilise l’argument des électrolytes. Pendant le sport, on transpire et donc on a besoin de refaire son stock de sel. Les boissons pour sportifs contiennent d’ailleurs un peu de sel, contrairement aux jus de fruits du petit déj. Mais encore une fois (cela ne devient lassant), pourquoi l’Himalaya ?

4. Le sel de l’Himalaya a le meilleur pH

Sel rose de l'himalaya dans une cuillère
Sel rose de l’Himalaya dans une cuillère

Le pH de notre corps oscille entre 7 et 7,7.
Le sel étant plutôt alcalin (basique), il peut aider à réguler un organisme qui a tendance à l’acidité. C’est vrai, mais ce n’est pas uniquement lié à ce sel.
En outre, le régime acido-basique manque d’études avérées montrant sa pertinence. Les réaction d’oxydoréduction dans l’organisme sont plus complexe que le simple fait de consommer des aliments à tel ou tel pH.

5. Le sel de l’Himalaya contient beaucoup d’oligo-éléments

C’est vrai. Sa composition détaillée nous indique qu’il contient des traces de 84 minéraux, dont certains composent naturellement dans notre organisme. Mais est-ce nécessaire d’ingérer du plomb, de l’uranium radioactif, des sulfates ? Tout ce qui vient de la nature n’est pas forcément bénéfique…
Nous n’avons besoin que de 15 de ces oligo-élements, et nous les trouvons facilement dans notre alimentation quotidienne sans avoir à piller les montagnes pakistanaises.
En outre, la quantité est en général trop faible pour avoir un quelconque effet sur la santé.

6. Le sel de l’Himalaya est moins pollué que le sel de mer

L’argument est le suivant : le sel de l’Himalaya a été prélevé au sein de la terre. Il n’a donc jamais connu de pollution ni accumulé de rejets toxiques de l’atmosphère.
En réalité, le sel tel que prélevé est très, très sale. Il doit être lavé avant usage. Impérativement.

La vérité sur ce sel (et ses effets néfastes)

La vérité

C’est vrai, ce sel a un goût atypique et une couleur originale. Il rend très bien dans un moulin à sel transparent ou en cristaux dans une salade. Enfin, il sale moins que le sel de mer. Il est aussi moins hydrophile, c’est à dire qu’il attire moins l’eau et donc contribue moins à la déshydratation.

Mais tous les avantages sont discutables, ou du moins ne sont pas spécifiques au sel de l’Himalaya.

2003 : rapport de l’agence de protection du consommateur bavaroise

En 2003, l’agence de protection du consommateur bavaroise a analysé 15 types de sels de l’Himalaya commercialisés en Allemagne. L’agence a conclu que :

  • 100 % des sels commercialisés provenaient du Pakistan
  • comme tous les sels, leur consommation excessive pouvait causer l’hypertension (forte pression sanguine)
  • les spécimen contenaient 95% de chlorure de sodium (sel), contaminés de 2 à 3% de gypse et des traces d’une dizaine de minéraux.

2017 : rapport de l’office fédéral suisse de la sécurité alimentaire

En 2017, l’agence suisse Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV)  a publié un rapport d’analyse sur les sels spéciaux (sels roses de l’Himalaya, sels noir de Hawaï, sel bleu de Perse, sel du Kalahari, sel de Kala Namak, sel de bambou, fleur de sel, sel pyramide blanc… il y en a plein !). Le rapport, disponible ici (pdf en anglais, mais prenez le temps de le lire, c’est vraiment très intéressant si vous vous intéressez aux sels), arrive aux conclusions suivantes :

  • Tous les sels analysés contenaient entre 83 % et 99 % de chlorure de sodium NaCl (sel de cuisine ou sel de table).
  • Les sels spéciaux ont un taux de chlorure de sodium plus proche de 94 %. De quoi le reste est-il constitué ? Des oligo-éléments utiles à la santé (fer, zinc…) mais aussi certains contaminants comme l’aluminium, l’uranium ou le cadmium… mais tous en quantité insuffisante pour causer un quelconque bienfait ou dommage à la santé.

5 grammes de sel représentent moins de 2% de la quantité journalière recommandée en « bons » nutriments, et 1% de la dose dangereuse pour les « mauvais » éléments.

Les sels de Perse de distinguent leur taux élevé de potassium (5 grammes de sel couvrant 25% des besoins journaliers en potassium). Quant au sel de l’Himalaya, il contient une bonne quantité de fer (qui contribue aussi à sa couleur, plus il est rose, plus la concentration est forte), mais sous forme d’oxyde insoluble, difficilement assimilable par l’organisme.

En réalité, le sel de l’Himalaya naturel :

  • est chimiquement identique au sel de mer
  • est coloré par la présence de micro-organismes (pas forcément rose, on en trouve dans diverses teintes, y compris le vert)
  • contient de nombreuses impuretés (gypse, chrome, fer, zinc, plomb, sulfates, cuivre…) – Pour un détail complet sur les impuretés, je vous invite à vous reporter à ce journal scientifique pakistanais (le pdf d’origine a disparu, je mets une archive), mais en quantité si infime qu’ils ne sont ni bénéfiques, ni dangereux.

Ce dernier point, qui est fondamental :

Les résidus de minéraux divers que l’on trouve dans le sel rose de l’Himalaya sont en quantité si infime qu’ils ne sont ni bénéfique ni dangereux. Il faudrait avoir une consommation monumentale de sel pour arriver à des effets sur la santé.

Les effets néfastes sur la santé du sel rose de l’Himalaya

Cependant, les résidus minéraux ne sont pas les seuls acteurs qui peuvent avoir un effet sur notre santé.

1. Le sel rose de l’Himalaya est extrêmement travaillé avant d’atteindre la table

Ce n’est pas parce qu’il vient du cœur d’une montagne qu’il est magiquement pur et propre à la consommation !

La réalité qui se cache derrière l’habillage commercial ressemble à ceci :

Après l’extraction de la mine (souvent à la dynamite), les impuretés et minéraux sont retirés par réactions mécaniques ou chimiques, et un agent dessicant est appliqué afin de limiter l’humidité. Enfin, de l’iode est parfois ajoutée pour lui permettre d’être vendu comme sel. Vérifiez les étiquettes !

Et je passe sur la notion de « sel rose de l’Himalaya bio » !

2. L’absence d’iode vous expose à des problèmes de thyroïde

Notre corps a besoin d’iode, et ce sel n’en contient pas naturellement. Si le sel de l’Himalaya non iodé est votre seul apport de sel, vous aurez un problème. Vous risquez donc une carence en iode, et une faible production d’hormones thyroïdiennes telles que la thyroxine (T4) et la triiodothyronine (T3), dont l’iode est le composant principal.

Ces hormones jouent un rôle crucial, puisqu’elles contrôlent la respiration, le rythme cardiaque, le taux de cholestérol, le cycle menstruel, la température corporelle…

Le goïtre est l’un des signes d’un déficit d’iode. L’expression « crétin des Alpes » désignait à l’origine des personnes carencées en iodes, notamment parce qu’elles vivaient loin de la mer !

Veillez à conserver un apport en iode suffisant si vous tenez à consommer du sel de l’Himalaya, particulièrement si vous êtes végétarien (car le poisson permet de satisfaire les besoins) ou si vous évitez le sel dans votre alimentation (évidemment, si vous consommez fréquemment des hamburgers au McDo, le problème ne se posera pas…)

3. Le sodium vous expose à l’hypertension

C’est le corollaire du point précédent : le sel de l’Himalaya reste un sel : il contient du chlorure de sodium (NaCl) tout comme le sel de mer. N’y voyez donc pas un aliment santé à prendre à tous les repas !

Quel est le rapport entre le sel et l’hypertension ? Lorsque le sel se dépose dans vos vaisseaux sanguins, il y a moins de place pour les fluides. Par conséquent, leur pression augmente, ce qui force votre cœur à travailler davantage et réduit la capacité de vos reins à filtrer correctement l’eau.

Certes, ce n’est pas spécifiquement lié au sel de l’Himalaya. Mais le risque avec tous ces « aliments santé », c’est une confiance excessive dans leurs bienfaits et une surconsommation. Ce sel reste un sel.

4. Un excès de sodium vous expose aussi à l’ostéoporose

Comme avec tous les sels, si vous intégrez le sel de l’Himalaya à votre alimentation quotidienne, vous aurez envie d’uriner plus souvent. Cela vous expose à une perte de calcium, ce qui fragilise vos os.

Ce n’est pas spécifique au sel de l’Himalaya, mais on ne présente pas le sel de mer comme un aliment santé. Le risque est davantage lié à l’usage proposé qu’au produit en lui-même.

5. Le sel de l’Himalaya est (légèrement) radioactif

Bon, cela fait peur à tout le monde, mais en réalité tout notre environnement est radioactif. Bananes, rochers, arbres, champignons… C’est la dose qui compte.

Par une étude spectrale, on peut séparer tous les éléments contenus dans le sel de l’Himalaya et mesurer leur concentration.

Parmi les 85 oligo-éléments tant vantés par ses promoteurs on trouve :

  • des éléments radioactifs : uranium, radium, et polonium.
  • des éléments avec lesquels ont ne souhaite pas saupoudrer ses plats, comme l’arsenic, le mercure, le plomb, le bismuth…
  • des isotopes instables comme le promethium et le technetium qui peuvent se dégrader à tout moment.

Bref, quand on vous dit que ce sel contient 85 éléments… ça veut dire vraiment tout et n’importe quoi !

Mais c’est naturel 😉

Ici, je ne dis pas que cette radioactivité est dangereuse. Les quantités sont si infimes qu’elles n’ont pas le moindre effet : faites un séjour en Bretagne, et vous serez tout autant exposé à cause du granit rose !

En revanche, à arguments fallacieux sur les bienfaits de ce sel, je montre que l’on peut sortir d’autres arguments tout aussi fallacieux.

6. Le sel rose de l’Himalaya n’est pas renouvelable, et a des effets néfastes sur l’environnement

La production de sel de l’Himalaya est très polluante, et loin d’être un cycle court. En sus, c’est une ressource non renouvelable (comparée au sel de mer). Le monde n’est pas un gigantesque supermarché où l’on prend ce que l’on veut impunément !

On est pas au niveau de la corne de rhinocéros (dotée de propriétés thérapeutiques ou aphrodisiaques dans certains pays d’Asie), mais niveau pollution pour pas grand chose, le sel de l’Himalaya c’est pas mal quand même…

Avez-vous vraiment besoin de l’utiliser ? Même s’il avait des vertus, avez-vous envie d’exploiter une ressources non renouvelable ?

Ma conclusion personnelle

Le sel, sous n’importe quelle forme, est essentiel pour votre santé. On en trouve une quantité suffisante dans l’alimentation, et tous les apports supplémentaire (saler les plats) ne sont qu’une question de goût, mais à réaliser avec modération.

Le sel rose de l’Himalaya connaît un regain de popularité, aux côtés d’autres sels « exotiques », sel de Ibiza, Celtique, sel de Perse, noir, bleu…

Certaines personnes lui attribuent des bienfaits, mais pour l’instant aucun article n’a prouvé de façon scientifique ces bienfaits. Il est facile de se laisser embobiner par le marketing qu’il y a autour et le nombre de 85 oligo-éléments (qui ne veut rien dire en soi : on pourrait créer des pilules à 200 oligo-éléments si on le souhaitait…).

Ce qui est certain, c’est :

  • que c’est bien un sel, donc à consommer avec modération
  • qu’il manque d’iode, donc assurez-vous d’avoir un apport suffisant si vous faites de ce sel votre sel de prédilection pour les utilisations culinaires (cuisson, assaisonnement…)
  • il est assez esthétique sur une table et apporte un élément de décoration comme un autre.

Certains disent qu’il accompagne bien le miel, d’autres les charcuteries, bref, chacun fait comme il sent !

Pour ma part, je n’utilise pas de sel de l’Himalaya pour les raisons évoquées plus haut, et limite d’ailleurs fortement la quantité de sel ajouté dans mon alimentation.

En revanche, j’apprécie la lumière des lampes en cristal de sel dont je parlais dans un précédent article.

Si vous tenez à consommer du sel, avant d’aller jusqu’au Pakistan, intéressez-vous aux sels de mer de nos côtes, à l’impact environnemental moindre, renouvelable, qui fait moins de parcours et qui est produit dans un pays aux conditions de travail décentes.

Après, comme toujours, le vous laisse juge. Vous avez les éléments 🙂

Où acheter du sel rose de l’Himalaya ?

Histoire d’être complet, concluons : où acheter ce sel ?

On en trouve maintenant dans toutes les boutiques bio, et même dans les supermarchés… Monoprix principalement (c’est lié à la typologie de clientèle…). Il s’achète aussi au kilo sur Amazon !

On fait même des plaques de cuisson en sel de l’Himalaya, ce monde est complètement fou 😉

Pour continuer la discussion, vous pouvez allez voir mon article sur les Lampes de Sel de l’Himalaya (et leurs supposés bienfaits ou dangers).

53 réflexions au sujet de “Sel rose de l’Himalaya dans l’alimentation : STOP !”

  1. Bien l’Bonjour les Amis !
    Trois grammes, c’est la quantité maximale journalière de sel qu’il est conseillé de consommer. Partant de ce principe simple, ce n’est pas très difficile, il suffit de lire la teneur en sel sur l’étiquette du produit que l’on s’apprête à manger.
    Je suis choquée de constater qu’aucune mention ne figure nulle part sur la consommation journalière… de sucre !
    Le sucre c’est rentable à souhait. C’est un business très juteux, où <> se sert au passage, alors chutttt, silence !
    Tous les produits (sucrés) sont saturés en sucre. Ils font malheureusement le bonheur des enfants, et des grands, qui n’ont pas reçu une culture suffisante leur permettant de se protéger de ce fléau mondial.

    Répondre
  2. Je suis une professionnelle de la nutrition. J’ai lu avec grand intérêt votre article et les commentaires.
    Sur la table ciqual vous retrouverez les composés nutritionnels de certains sels, donc quand on compare le sel de l himalaya à d’autres sels, il faut savoir lesquels. Le sel gris marin ne contient pas d’iode non plus. Pour l’iode, je conseille la consommation d’algues, jamais le sel!
    D’ailleurs, comme j’ai pu retrouver dans un commentaire, nous consommons du sel suffisamment dans notre alimentation, surtout si vous consommez des légumes, pour ne pas avoir à saler en sus. Vous trouverez votre solution en ne salant pas vos plats. Nous n’en avons absolument pas besoin. Le marketing se retrouve pour tous les sels. Idem que le sucre. C’est une question d’habitude de palais. 21 jours pour s’en défaire, scientifiquement prouvé.
    Pour internet, vous avez autant de mauvaises informations que de bonnes informations. Savoir trier demande des connaissances en biochimie organique pour pouvoir comprendre par soi-même et vérifier d’après ses propres connaissances. On ne peut pas vérifier quelque chose que l’on a pas appris. C’est un peu comme si vous essayiez de lire plusieurs livres, d’en faire une synthèse mais que vous n’auriez pas appris l’alphabet. Quand on sait que nous avons 37 millions de réactions biochimiques à la seconde, je doute que vous puissiez vous permettre de parler de l’oxydo-réducation aussi succinctement. Venez vous bourrer le crâne de biochimie, de chimie, et ainsi vous pourrez faire de véritables analyses, plutot que d’aller chercher des articles de l’un et de l’autre sur internet, sans être un expert en la matière.
    Il n’y a pas de sel « parfait », ils ont tous leurs bienfaits et leurs contraires. Et malheureusement de nos jours, c’est ainsi pour chaque aliment, car l’effet marketing est monstrueux derrière chacun d’eux.

    Répondre
  3. bonjour à Tous, Que d’échanges futiles, vains ! Peu importe ce que vous consommez, vous en êtes chacun de vous responsables. Au delà, des frontières liées à chaque pays, n’est-il pas envisageable simplement de consommer autour de chez soi. Nos arrières-grands-parents, grands parents n’étaient pas à parlementer de tout et de rien. Bien entendu, les slogans publicitaires télévisuels comme les médias en tous bords étendent leur pouvoir de suggestion avant tout. La consommation avant tout qui elle-même est liée à la soif insatiable qu’ont les gens à acquérir, acheter, posséder tout et n’importe quoi. Le manque d’instruction, de bon sens, de logique entraîne peu à peu les dérives. Les gens ne lisent que très peu. Ils ont perdu le goût de leur libre arbitre et ne se complaisent qu’aux images que l’on leur impose, sans songer qu’elles aient pu être trafiquées, tout comme ce joli sel ‘rose’ … A quoi acheter du sel d’ailleurs lorsque l’on a en France un sel iodé. Comme le chantait en son temps, pour dédramatiser, tous vos propos, Jean-Jacques Goldman : C’est pas vrai, l’on y peut rien, l’on ne changera pas le monde et il ne nous changera pas !! Bon repas tout de même …

    Répondre
  4. Bonjour
    vous parlez du sel de l’Himalaya en le comparant au sel de mer, lequel ? Le raffiné ou le sel gris, car il y a une énorme différence. Ainsi, on comprend juste par votre article qu’il faut consommer local. Oui, mais si on n’a rien de local ? Peut etre l’article s’adresse t il uniquement aux français ? Il n’empêche, cette information concernant l’hypertension est biaisée et ne donne pas de réponse. Dommage.

    Répondre
  5. Bonjour,article bien intéressant. Si le sel rose n’a pas plus de vertues que le sel de table, je lui donnerai donc comme inconvénient le manque d’iode,mais une chose est sûre c’est qu’on n’y trouvera pas plein de particules de plastique que nos mers renferment aujourd’hui,et qui ne disparaissent pas avec l’évaporation. De plus si l’on prend le sel de table iodé, il est raffiné, donc blanchi chimiquement.Et faut dire ce qui est, le goût e du sel rose est bien meilleur lol

    Répondre
  6. J’ai pas l’habitude de laisser des commentaires dans ce genre d’articles mais là il le faut pour vous dire un grand merci pour le travail professionnel et détaillé !

    Répondre
  7. Les ampoules d’eau de mer proposé parles laboratoire quinton sont aussi intéressantes. Il existe probablement d’autre labos qui en commercialisent. Mais l’eau de mer contient aussi de nombreux oligo éléments… Et effectivement, c’est bien moins dommageable pour l’environnement…

    Répondre
  8. du Plutonium dans le sel??
    le plutonium est un isotope produit a partir d’uranium 238 dans des surgénérateurs de manière artificielle!
    Uranium ok car c’est un métal naturel mais du Plutonium!!! impossible!!

    Répondre
  9. Le sel de cuisine est fabriqué par évaporation de l’eau de mer. Il a donc été cuit. Sa forme chimique a donc changé, il est devenu de forme ionique donc peut assimilable par l’organisme. Il redevient un minéral comme les minéraux des bouteilles d’eau vendus dans le commerce. Il n’a donc aucun intérêt pour notre corps, il va encrasser et créer de l’hypertension. Comme les eaux en bouteille il devrait être banni de notre alimentation. Préférez justement l’eau de mer qui elle n’a pas été transformée et ses 78 minéraux 100% assimilable par l’organisme ( de forme chélate ). Il contient de plus du magnésium et du potassium qui régulent les muscles et donc les tensions artérielles. pour plus d’info mon blog: http://www.semineraliser.com

    Répondre
  10. Nous sommes exportateur du Pakistan pour le sel rose himalayen (sel comestible, lampes de sel, plaques de sel, plaques de cuisson, briques, roches de sel brutes de tout poids, etc.).

      si vous êtes intéressé par le commerce de ce produit s’il vous plaît répondez nous nous réjouissons de vous.

      Cheikh Faisal

      PVT international limité du PDG de Steller

      Exportateur / Fabricant
    92 + 923315709880

    Répondre
  11. Je vous invite à lire The Salt Fix.
    Beaucoup de bêtise sont dite sur le sel, à commencer par l’augmentation des risques cardio vasculaire.
    Ce livre passe en revu près de 500 publications et mais en lumière les incohérences qui amène aux conclusions.
    Si on regarde au niveau mondial, il n’y a aucune corrélation entre la quantité de sel et le nombre d’accident cardio vasculaire.
    Il est vraie que notre activité d’aujourd’hui ne nous permet pas de manger 100g de sel / jour comme le faisait nos ancêtre, mais les maladies apporté par ce manque de sel, à commencer par intolérance au gluten, pourrait être évité.
    Il n’y a que des études endémiques sur le sujet et les recommandations changent tous les 6 mois…

    Répondre
  12. Merci d’avoir fait cet article tout d’abord.
    Je suis à l’approche de la soixantaine, végétarien de naissance, élevé par des parents maraichers depuis 1952 pionniers de la culture bio en 1969, pratiquant une agronomie méthode LEMAIRE BOUCHER, mais aussi en recherche d’une qualité nutritionniste et d’une bonne diététique, par la consommation de produit le moins possible transformés et raffiné, autrement dit : complets.
    Déjà, j’ai entendu ma mère dans mon enfance, dire qu’il ne fallait pas consommer de sel gemme d’où qu’il vienne (pas d’iode et trop peu de magnésium), alors que le sel de mer brut est équilibré, et semble donner satisfaction dans des quantité moindre. Je l’ai constaté, l’usage de sel de l’Himalaya m’a fait monter ma consommation de sel en poids par mois, avec le sentiment d’avoir à en mettre plus pour un goût équivalent. Je pense, d’une manière totalement intuitive mais peut être vérifiable, que le magnésium et l’iode renforcent le gout du sel, et par conséquent limite la consommation de sodium pur. Le magnésium a un goût très fort, en chlorure, et l’iode à une odeur tout aussi puissante.
    Toutes ces années nous ont démontré qu’en matière de bio et de diététique, la bonne démarche est le scepticisme et la méfiance des idées répandues, même si elle ont pour provenance la science et la médecine. Je rappelle que la science des années 50 envisageait sérieusement d’épandre des résidus nucléaire pour améliorer les rendements agricoles. C’était tellement « gros » que ça ne s’est pas fait. Mais n’empêche qu’on a bien enterré nos résidus d’essais nucléaires en Algérie par des militaires non professionnels sans protection particulière. Pour dire que le nuage de Tchernobyl n’était pas la première entourloupe. Je rappelle que c’est aussi la science et la médecine (donc la politique qui les prend pour experts) qui sont responsables de l’usage inconsidéré des antibiotiques, usage qui n’a rien fait d’autre que la mutation accélérée des bactéries pour y résister, alors qu’en soi, l’antibiotique est une formidable découverte, si elle avait été utilisée intelligemment, par usage temporairement court, et surtout varié en terme de souche.
    Donc, toutes ces parenthèses hors sujet, pour tenter de démontrer que l’optimisme est frère de naïveté, et que l’approche idéale de l’inconnu est le scepticisme, surtout face à ce qui est « tapageux », et scientifiquement prouvé. Je n’attaque pas la science, bien au contraire, c’est une noble affaire, mais comme chez les épiciers, la population scientifique et médicale n’est pas totalement fiable, et il en suffit d’une poignée pour faire de la science un cauchemar, et de la médecine un cercueil, dans des proportions dépassant parfois le tolérable, en dehors des réels exploit qu’elle réalise, la plus part du temps.
    Pour contrer ces égarements, le mieux est de communiquer comme nous le faisons ici, et d’échanger. Merci de le permettre.

    Répondre
    • Merci pour votre commentaire, je partage à 100% et je trouve que vous en parlez extrêmement bien.

      J’apprécie particulièrement la phrase « l’optimisme est frère de naïveté » : c’est un travers que l’on constate tellement sur tous les sites orientés bien-être et écologie…

      Malheureusement je crains que sur ces sujets, Internet enferme chacun dans sa bulle et contribue à créer des camps diamétralement opposés dans lesquels tournent des infos plus ou moins fiables, plus ou moins triturées, qui valident et renforcent les croyances de chacun sans laisser place à la remise en question. Ensuite, la pression des pairs et le sentiment d’appartenance radicalisent les opinions… Difficile de garder l’esprit sain et parfois d’avoir des discussions dépassionnées ou simplement non orientées.

      Je vous souhaite une bonne journée

      Répondre
      • Vous avez déformé sa phrase: il n a pas affirmé que l’optimisme était frère de naïveté, mais exprimé au contraire qu il était inutile de rentrer dans ce genre de considération…

        Répondre
  13. Bravo pour l’article.
    Ce sel est produit dans la république Islamique du Pakistan dans la mine de Khewra 150km au au sud d’Islamabad. Voir : http://www.pmdc.gov.pk/ et https://en.wikipedia.org/wiki/Khewra_Salt_Mine.
    Il s’agit d’une mine industrielle – la 2e au monde en importance – le sel gemme est produit par une armée de pauvres gens, acheté à bas prix par les européens et les américains aux producteurs pakistanais et revendu dans les pays occidentaux avec un énorme bénéfice. C’est une honte commerciale. On dépouille les producteurs pakistanais du profit de leur travail. Le baratin trompeur n’est pas dû aux pakistanais mais au Doktor Ferreira, un allemand qui a fait croire que ce sel provient des hautes montagnes de l’Himalaya qui en fait se trouvent au Népal à 1300km de là.
    L’histoire des 84 minéraux c’est n’importe quoi, tous les arguments commerciaux sont destinés à tromper l’acheteur. N’importe quel sel a 84 minéraux si on se donne la peine de les chercher. Ce sel n’est pas iodé et son utilisation régulière induit la déficience mentale et le goître. Pour cette raison il est interdit de consommation au Pakistan pays montagneux. Il est produit dans une zone très religieuse et consommé par les Européen et les américains – ces derniers étant des infidèles, ennemis mortels des musulmans. Ayant importé 8t de ce sel, ayant passé chaque grain avec une pince à épiler pour en retirer les impuretés j’ai eu la surprise de trouver une centaine de Kg humidifiés par un liquide comparable à l’urine.
    Je n’en importe plus.
    Tout cela n’a rien à voir avec les Pakistanais qui sont des gens honnêtes, travailleurs et amicaux. Je regrette que les évènements m’empêchent de me rendre à Islamabad et Peshawar, ma ville favorite.

    J’ai été responsable d’une saline. Mon conseil de professionnel : tous les sels se valent c’est du NaCl à 94 – 96%.
    Le seul sel valable est le sel de mer, n’importe lequel car il contient un peu d’iode. Privilégiez le sel iodé.
    Les sels de mode : himalaya, perse, etc…sont dangereux.
    Sel gris de l’Atlantique : la couleur grise est dûe à la poussière apportée par le vent et non par l’argile tapissant les salines, sinon on en retrouverait la trace dans les analyses. A part ça c’est un sel banal mais valable, j’en utilise parfois. Si les cuisiniers le trouvent « doux » c’est qu’il contient moins de sodium, donc est moins salé. Et pour trouver le niveau de salinité désiré, on est bien obligé d’en mettre plus.
    Fleur de sel : celle de Bretagne- Loire Atlantique est la meilleure, riche en magnésium. C’est un sel de finition mais le meilleur du monde. La Fleur de Camargue n’est pas ramassée en surface mais au fond de la saline, tout comme le sel fin avec des pelles et seaux en ferraille. A vous de savoir si vous voulez payer du sel fin au prix de la Fleur de sel.
    Hypertension : le corps humain n’a besoin que de 0.3g des sel/jour pour vivre.
    Actuellement nous en consommons de 9 à 12 g/jour d’où dysfonctionnements, maladies cardiaques, rénales, osteoporose. 80% dans l’alimentation industrielle et 20% à la maison. Il faut absolument en réduire la consommation et passer au sel réduit de 50% en sodium et aux aliments réduits en sel.
    Ce sel réduit l’excès de sodium et apporte un supplément de potassium qui manque dans l’alimentation moderne. C’est le seul sel à privilégier pour rester en moins mauvaise santé.

    Répondre
    • Merci infiniment pour votre témoignage aussi détaillé ! Il offre un tout autre regard sur l’univers que l’on tente de nous vendre par des emballages aux jolis nuances rosées et aux dessins de sommets tibétains.

      Votre commentaire sera utile aux nombreuses personnes qui se rendent sur cette page pour répondre à leurs interrogations. Je vais le mettre en avant par une note en haut de l’article.

      Bonne journée.

      Répondre
      • Quelle honte.. quelle haine …

        Le marché du moyen-Orient et Afrique (majorité musulmane si vous ne le savez pas ..) est celui le plus croissant pour ce sel, fabriqué par des monstres musulmanes pour contaminer les nounours européens et américains.. qui, par l’occasion, ont anéanti des peuples entiers dans leurs recherches des épices et éléments primaires.

        On attends de vous un article sur les pesticides, bio, utilisés dans les champs de vignobles français… commercialisé en circuits très courts par tout dans le monde SVP!

        Répondre
    • Bravo, cela change des bobos amateurs d’énergie mystique issue du sel rose et de ses pouvoirs « magiques ».
      Malheureusement, la pensée magique et l’ésotérisme à deux francs cinquante envahissent les médias, avec la bénédictions des rédactions dont les journalistes ont un niveau nul en sciences . Du moment que ça fait vendre l’article, on peut raconter n’importe quelles âneries. Plus c’est gros, mieux ça passe, auprès d’un public qui à peur : des ondes, des linky, des chemtails, de la chimie en général, des vaccins, de la médecine et des sorciers.
      Merci.

      Répondre
    • « les Européen et les américains – ces derniers étant des infidèles, ennemis mortels des musulmans » ennemis MORTELS? carrément? genre ils veulent nous voir tous crever? ton islamophobie rend ton commentaire moins crédible malheureusement: Est-ce que pour répandre ton idéologie nauséabonde tu serais prêt (comme beaucoup de gens) à manipuler les lecteurs/trices de ce blog? Je ne sais pas, toi seul(e) connaît la réponse. Je te laisse avec ta conscience. En tout cas, cette phrase ne te grandit pas (en plus d’être fausse). Je te rassures, les musulmans sont des… gens… comme toi et mois, qui pratiquent des trucs, comme… la vie. (oui je sais, pour qqn comme toi, c’est dur, mais nous fait pas une syncope).

      Ceci étant dit. Je vis en Belgique où j’ai été un jour au musée du textile (dans le passé la Belgique produisait beaucoup de textile en exploitant les plus pauvres et leurs enfants (ces derniers mouraient d’ailleurs parfois au travail). La guide nous a dit un truc intéressant: de nos jours, il faut TOUJOURS laver ses vêtements avant de les porter pour la première fois. La raison est simple: ces vêtements, provenant du Pakistan, Bangladesh, etc. sont produits par des gens qui n’ont absolument aucun droit du travail. Là où ils bossent, c’est aussi le lieu où dorment, urinent et défèquent. Y a pas de possibilité d’hygiène. Donc y a de gros risques pour qu’on se retrouve avec des restes d’urine et de merde sur les fringues qu’on achète, même si on ne le voit pas.
      Et c’est valable pour tout. Tu crois que tes légumes bien français sont propres? Des travailleurs immigrés sont exploités pour les ramasser, alors tu penses que tes légumes sont recouverts de quoi à ton avis? Dans le reste de l’Europe c’est pareil, j’ai entendu le témoignage glaçant d’un Africain subsaharien qui ramassait des tomates en Italie pour des sauces « made in Italy », un jour, pendant qu’ils bossaient, le mec près de lui s’est écroulé et est mort: ils bossaient à 40°C dans des conditions déplorables. Le gars n’avait même pas droit à une pause, alors tu crois vraiment qu’on leur fournit toilettes et savon? (pr info, ils vivent dans des espèces de containers où ils sont jusqu’à 11 personnes, parqués comme du bétail).
      En tout cas, si effectivement, des Pakistanais sont exploités dans ce secteur comme tu le dis (mais va savoir si c’est vrai, mais bon, imaginons), alors le fait de retrouver de l’urine dans ce sel n’a rien d’étonnant. (je pourrais te raconter d’autres trucs mais tu risques de t’arrêter de bouffer..).

      Bref! allez vous faire voir les fachos! Et ton histoire de Ben Laden à dormir debout mdr, en fait c’est drôle mais quand on sait que tu votes, ça fait moins rire.

      PS: y a un commentaire qui est très similaire à celui-là, et qui date de janvier 2021, un peu plus haut, écrit avec bcp plus d’agressivité, je me demande si c’est pas à nouveau le tien, sauf que là, tu n’essaies plus de cacher le fait que t’es un gros connard fasciste.

      Message à la personne qui rédige ce blog: l’article que tu as écris est hyper intéressant, mais tu as indiqué que le commentaire de Bressa valait la peine d’être lu. Perso, en plus de tenir des propos fascistes, je le soupçonne d’être mensonger sur toute la ligne (le mec n’a probablement jamais bossé dans le secteur, sinon il saurait que ce sont des lieux où les ouvriers n’ont pas accès à l’hygiène, au lieu d’inventer des histoires de glorification de Ben Laden ou que les musulmans veulent exterminer les Blancs). Ce mec est vraiment ravagé, un vrai danger public à mon avis..

      Répondre
      • en résumé, n’achetez pas le sel de l’Himalaya, car ce n’est pas du sel de l’Himalaya : la mine se trouve à 300 kilomètres de la susdite région montagneuse ; en plus, il est coloré, donc « sale » et n’est ni bon, ni mauvais pour la santé, car parfois il est iodé et parfois non, et il est de surcroit …très légerement radioactif ; achetez plutôt notre bon sel marin, du bon sel français. nous vous rassurons que nos salines se trouvent à plus de 300 kilomètres de la plus proche centrale nucléaire!

        Répondre
  14. j’utilise le sel rose depuis longtemps car je passe plusieurs mois par an en Inde ou ce sel rose a l’odeur d’oeuf pourri (surement du souffre) est largement utilise,je ne pense pas presenter des carences en quoique ce soit,j’ai un suivis medical tres pousse,on m’aurait prevenu si j’avais un probleme de manque d’iode.j’urine frequement mais je ne vois pas la difference avec l’epoque ou j’utlisais d’autres sels,j’ai toujours urine souvent….chaque fois que je fais une recherche sur internet,je ne sais qui croire?depuis que j’ai fini la lecture de ce blog,je ne sais plus si je dois continuer a utliser ce sel ou si je dois arreter?je vais me raccrocher a une anecdote de l’Inde: »a Benares,un docteur a fait analyser l’eau du Ganje,il a declare que l’eau etait polluee,il en boit un verre tous les jours!!!

    Répondre
    • Vous avez raison, on trouve tout et son contraire sur internet. Impossible de trouver des articles objectifs sur le sel de l’hymalaya ou tout autre produit d’ailleurs sans tomber sur une pub marketing

      Répondre
  15. Monsieur Hannibal Frugal, je trouve que vous avez la grosse tête le « melon »comme on dit.
    Le sel de l’himalaya, est recommandé par plusieurs professeurs de médecine et biologie, chimie…
    Je ne sais pas d’ou viennent vos infos bravo pour le tri.

    Répondre
    • je pense que niveau grosse tête vous etes trés bien placé…en plus de ça vous vous êtes un ignare…bref un mouton a la fançaise,parce qu »un (ou plusieurs)professeur de medecine et biologie et etc…le recommande on peut le consommer?savez vous qu’il etait fut un temps ,conseillé par ces mêmes medecins et autres de fumer une cigarette entre les etapes du tour de france?alors s’il vous plait avant de critiquer qui ou quoique soit prenez le temps mais vraiment de pousser un peu plus votre reflexion même beaucoup plus …on a « la chance »de pouvoir bien se documenter avec internet si on prends la peine de bien le faire et avec objectivité..pauvre crétin(des alpes peut être?)

      Répondre
    • Cher Monsieur
      Le marketing du sel au niveau international est mon métier depuis 20 ans.
      Jamais je n’ai entendu dire autant de contre vérités sur un produit. Je sais de quoi je parle puisque on m’a payé pour créer ce qu’on appelle des arguments de vente ou de fabriquer la « légende d’un produit »en français, espagnol, italien et en anglais pour les américains.
      Dans une dégustation à l’aveugle tous les sels dits de Table salent de façon identique puisqu’il s’agit de 98 à 99% de chlorure de sodium qui est un minéral et n’a qu’un seul goût.
      La palme revient au sel dit de l’Himalaya. Je connais le Pakistan et la mine de Khewra – à 100Km au sud d’Islamabad ou des gens misérables extraient du sel d’une mine industrielle souterraine, la 2e au monde avec 450 000 t/an.
      Ce sel sans iode il faut le nettoyer, et comme les ouvriers musulmans orthodoxes savent que ce sel ira directement dans la bouche des infidèles occidentaux aux moeurs dépravées – surtout américains – qu’ils haïssent encore plus depuis qu’ils ont assassiné Ben Laden en intervenant illégalement dans leur pays, ils le baptisent en pissant dessus. Dans un certain sens je peux les comprendre, à leur place je ferais certainement pareil.
      Ce sel n’a jamais vu de montagne, le Doktor allemand Peter Ferreira qui a transformé ce sel auparavant destiné à saler les routes en sel de table, achetant à 1 au Pakistan et vendant à 50 en Europe et USA, l’a appelé Himalaya pour tromper ceux qui le croient et leur soutirer de l’argent.
      Quant à ces fameux « professeurs et savants » qui conseillent ce sel non iodé contenant de l’oxyde de fer, j’aimerais bien en connaître le nom. Il n’y a pas un seul médecin au monde qui conseillerait de bouffer du sel, étant donné que nous sommes tous en état d’overdose de sodium ( de 9 à 12g de sel par jour au lieu des 5g préconisés par l’OMS et les 1g/jour suffisants pour la nutrition de l’Homo Sapiens que nous sommes).
      Cher ami, croyez moi, arrêtez de bouffer cette saloperie.

      Répondre
      • « comme les ouvriers musulmans orthodoxes savent que ce sel ira directement dans la bouche des infidèles occidentaux aux moeurs dépravées – surtout américains – qu’ils haïssent encore plus depuis qu’ils ont assassiné Ben Laden en intervenant illégalement dans leur pays, ils le baptisent en pissant dessus » T’en dis des bêtises dis donc.. du coup, pour le reste, c’est compliqué de te croire sur parole..

        Répondre
      • Merci pour votre témoignage. «  Être payé pour « CRÉER » des arguments de ventes… vous avez tout dit. L’impacte catastrophique du marketing.

        Répondre
  16. Bonjour, je m’appelle Laila je suis une élève de 1ère S du collège du Sacre-cœur au Caire, Égypte. Mon sujet de TPE parle de ce sel, et au cours de nos études et expériences, on vient de découvrir que la plupart des sites sur internet publient des mensonges à propos de ses bienfaits, tandis que votre site est très proche de nos recherches. Alors on se demandait si vous pouvez nous aider en nous disons les expériences ou les démarches que vous avez effectuez afin d’arriver à cette conclusion
    Merci en avance!

    Répondre
    • Bonjour Laila,

      Merci pour votre intérêt pour ce site et pour votre commentaire.

      Pour votre TPE, vous devez avant tout citer vous sources et essayer de trouver les meilleures sources possibles, en remontant à la source d’origine. Souvent, un article journalistique cite une étude publiée par un organisme : il faut alors remonter d’un cran et aller interroger l’organisme en question.

      Pour ma part, je n’ai pas fait d’expériences particulières, je me suis contenté de rassembler toutes les informations trompeuses que j’ai pu trouvées, puis j’ai cherché à démêler le vrai du faux pour chacune d’entre elles.
      J’ai cité les sources lorsque c’était possible, sans forcément fournir de lien car les pages ont parfois disparu. J’aurais pu en effet citer davantage de sources.
      La section « Références » des articles Wikipedia fournit souvent des bonnes sources.

      Malheureusement, je ne crains de pouvoir vous aider davantage, votre travail est difficile mais rechercher la vérité est gratifiant 🙂
      Bon courage pour votre TPE. Si vous le souhaitez, recontactez-moi lorsque vous avez fini, je ferai un lien vers votre TPE ou je l’hébergerai sur cette page en annexe !

      Hannibal

      Répondre
  17. Je ne sais pas comment le sel gemme (donc de mine, donc de l’hymalaya) peut être plus radioactif que le sel de mer. Ce serait plutot l’inverse. L’uranium naturellementprésent partout dans la nature, se dégrade, après 16(? ou 26) étapes pour aboutir au plomb stable. C’est pareil pour le sel de mer. SAUF que le sel de mer est régulièremen recontaminé par les restes des éxplosions nucléaires (en plutionium entrautres) et Cesium principalement de Fukushima et de Tchernobyl. Quant à l’iode, ca se mesure…
    Ajoutez y les microplastiques, et le choix n’est pas difficile à faire.
    Au vu de ces arguments, le sel de mer, même d’appellation controlée et sentimentale, est plus contaminé. En tous cas, c’est vérifié pour les mines de sel d’Autriche du Salzkammergut.

    Répondre
  18. J’ai l’hypertension artérielle , et c’ est la seule raison qui m’ a poussé à acheter le sel rose l’Himalaya , sel que j’ ai découvert sur le net dont la publicité ou le markéting a été fait par une société de vente. Après avoir pris connaissance des verrues et les dangers de ce sel , j’ ai peur de continuer l’usage. Puisque quotidiennement j’ en utilise dans mon alimentation. Je viens d’ apprendre qu’ il ne soigne pas l’hypertension artérielle. Aussi ce sel manque d’ iode et contient trop de chlorure de sodium. Ma question : que dois je faire ? Dois- je continuer quotidiennement l’ usage ou abandonner. Je tiens à signaler que depuis que j’ ai commencé à utiliser ce sel , j’ urine beaucoup.

    Répondre
    • Bonjour,
      Merci pour votre commentaire.
      Malheureusement je ne peux pas vous donner de conseil médical. Le mieux est d’en toucher un mot à votre médecin traitant. Pour ma part, je ne sale que très rarement et très peu mes plats, donc je suis doublement mal placé pour en parler 🙂

      Répondre
    • Ouvrez les yeux !!! le sel C’EST du CHLORURE DE SODIUM ! Si le pourcentage de votre sel ( de mer, du Pakistan, de n’importe où, n’est pas 100% , c’est que le reste sont des impuretés. L’iode est indispensable à la santé, et il en faut dans le sel normal . Si le sel est rose (noir, bleu ou vert) c’est contient des impuretés, souvent de métaux.
      Le fait qu’il soit en cristaux ou en poudre fine n’a aucune importance autre que son aspect.
      Tout le reste est du MARQUETING, destiné à vous faire acheter le produit en vantant des propriétés imaginaires en employant des termes plus moins médicaux. Tout cela pour vous faire comprendre que, malheureusement, la pensée magique remplace de plus en plus le bon sens et un minimum de connaissances scientifiques.

      Répondre
      • J’aime bien  » la pensée magique remplace de plus en plus le bon sens et un minimum de connaissances scientifiques ». ^_^

        Répondre
    • Écoute ton corps. On a tous un jour consommé un produit, influencé par une influence marketing ou une « mode ». Depuis cette consommation, est-ce que cela a amélioré ta santé ? Trouves-tu ta fréquence de miction anormale ? Les causes de l’hypertension artérielle sont difficiles à connaître. Je pense (et cela n’a aucune valeur) qu’il faut prendre les mesures nécessaires une à la fois pour déterminer les causes. Alimentation, la base (attention au «faux sel». Avoir une activité physique, problème de cholestérol, consommation de substances négatives (alcool, tabac, …)
      En bref renseigne toi sur l’apport réel en chlorure de sodium dans ton alimentation, pratique une activité physique régulière (dans laquelle tu prends du plaisir, c’est important pour sa pérennité) et il n’y a pas de mal à se faire «  plaisir » dans quoique se soit. L’important est de ne jamais être dans l’excès et surtout prendre conscience que l’excès n’équivaut pas à la même mesure pour tout le monde en fonction de sa physionomie. Écouter son corps…

      Répondre
  19. Bonjour,

    Je suis une consommatrice de sel d’Himalaya !
    Quand vous dîtes qu’il vaut mieux consommer du sel de nos côtes , je suis totalement d’accord ! Par contre auriez-vous des références à me conseiller? Comment savoir si celui-ci est dépourvu de pollution ?

    Répondre

Laisser un commentaire