Recycler ses vêtements en évitant les points de collecte douteux

Vêtements (chemises) à recycler dans une pendrie

Où donner ses vieux vêtements ?

Ayant épuisé les possibilités de customisation ou de revente, vous décidez de recycler vos vieux vêtements.

Bon réflexe : il ne faut pas les mettre à la poubelle : 95% des textiles jetés pourraient être recyclés. Même en mauvais état, vos vieux habits valent beaucoup !

Vous voulez gagnez de la place, vider vos placards et cesser d’être nargué(e) par vos vieux vêtements qui nous rappellent que vous n’avez rien à vous mettre malgré une armoire pleine.

Côté écologie, tout le monde y trouvez votre compte : moins de déchets dans vos poubelles, moins de coton à cultiver…

Préambule : vous connaissez le rasoir à bouloches ?

Avant de recycler, essayez de réutiliser !

J’en profite pour vous dire à quel point je suis fan de ce petit appareil qui retire les bouloches. Le rasoir anti bouloche est idéal sur les pulls en coton qui ont fait des peluches aux endroits de frottement. Vous le passez, il rase les bouloches et le pull retrouve (un peu, beaucoup, vous me direz) d’attrait à vos yeux.

Essayez un rasoir anti-bouloches et vous ne reviendrez pas en arrière, je vous le garantis !

A la recherche d’un conteneur de collecte

Vous portez donc vos textiles dans la bonne la plus proche.
C’est de moins en moins difficile : les points de collecte abondent : dans les magasins, sur les parkings des supermarchés, dans les associations caritatives : tant d’endroits tendent la main à vos vieux habits.

Et sans le savoir, de la même manière que si vous déposiez un bulletin de vote dans une urne, en déposant vos vêtements dans un conteneur, vous participez à une véritable guerre économique dans laquelle des milliers d’emplois sont en jeu.

Savez-vous ce qui se trame derrière les conteneurs ?

La guerre des chiffonniers

Vos vieux vêtements, même déchirés, tachés, immettables, sont loin d’être des déchets qu’il faut retraiter à un coût élevé…

Il n’y a pas, derrière chaque benne, de nobles compagnons qui se dévouent pour réaliser cette tâche ingrate à marge quasi nulle, le tout pour l’amour de l’écologie et le bien-être commun.

Non, pas du tout.

La vérité, c’est que vos fripes valent de l’or !

Quel que soit leur état, elles sont une pièce infime d’un marché de plusieurs milliards d’euros que des multinationales essayent de voler à l’économie sociale et solidaire.

Pourquoi une telle guerre ?

Premier objectif : toucher l’éco contribution

Tout provient d’une manne financière énorme : l’éco contribution.

Les producteurs de textiles (« metteurs sur le marché ») doivent payer une taxe sur le volume produit. Cette taxe est centralisée puis ensuite redistribuée aux collecteurs, trieurs et recycleurs. Pour chaque tonne de produits textiles triés, les entreprises récupèrent 69 euros d’éco contribution.

Cela tourne en rond, c’est (à peu près) normal : le but est de taxer tous les producteurs de textiles, puis de redistribuer seulement aux plus vertueux.

Mais attention : le reversement des contributions financières est fonction du pourcentage de valorisation obtenu, du développement des collectes et de la création d’emplois notamment dans le domaine de l’insertion.

Autrement dit, pour toucher l’éco collecte, il ne suffit pas de récupérer des textiles usagés. Il faut les valoriser et faire des efforts d’insertion de personnes éloignées du marché de l’emploi.

L’organisme chargé de cette redistribution est ÉcoTLC, dont le conseil d’administration est composé d’enseignes qui fabriquent, importent ou distribuent des textiles : La Redoute, Auchan, Okaïdi…

Sur les 700 000 tonnes annuelles potentiellement triables et valorisables, seules 105 000 tonnes le sont. L’objectif de l’éco-organisme ECO-TLC, est de faire croître ce volume jusqu’à 350.000 tonnes, soit 50% du potentiel. La marge de progression sur le marché de la collecte reste grande puisque les Français ne produisent que 2 kg de textile collectés par an et par habitant, contre 4 à 5 kg en moyenne en Europe et 9 kg en Allemagne.

Deuxième objectif : acquérir des matières premières pas cher

Les collecteurs gardent bien sûr toute latitude pour utiliser cette matière première gratuite : revente, recyclage… les débouchés sont porteurs, surtout lorsque le cours du coton flambe. Le prix de la tonne de textile triée est passé de 80 à 400 euros entre 2007 et 2013 (avant de revenir vers 100-200€ aujourd’hui).

En récupérant vos vieux textiles, les entreprises ont donc un double avantage :

  • Elles récupèrent de l’éco contribution
  • Elles peuvent réutiliser la matière

Ce qui se passe après le conteneur

Le camion passe, il déverse son stock dans un des  immenses entrepôts de l’organisme trieur, qui vendra soit des vêtements portables soit des sous-produits et produits transformés, en France et à l’étranger.

Eh oui, avec une ressource gratuite, on peut en faire des choses ! Et si on peut toucher de l’éco contribution en bonus, c’est encore plus facile d’avoir une excellente rentabilité !

Enfin, et c’est un peu technique, les contributions sont centralisées par Eco-TLC. Pourtant, ÉcoTLC veut diminuer les soutiens financiers qu’elle verse aux entreprises et associations du tri comme Le Relais, Emmaüs ou encore la Croix-Rouge. Une stratégie qui, aujourd’hui, remet en cause l’avenir du recyclage des vêtements en France.

Bref, en apportant ses vêtements à un endroit plutôt qu’un autre, on participe à la guerre des recycleurs. Alors, à qui donner ses vieux vêtements ? Voici un panorama des choix.

Le Relais : pionnier de l’économie sociale et solidaire

Logo Eco TLC, signalant un point d'apport de vêtements en confiance

Créé il y a 30 ans, affilié à Emmaüs, l’idée du Relais, c’était de créer des emplois d’insertion pour les personnes en grande difficulté autour du tri et de la valorisation des vêtements.

Aujourd’hui, il assure 55% de la collecte en France grâce à ses 18 000 conteneurs à vêtements.

Voici la liste des 41 700 conteneurs et points de collecte : https://www.lafibredutri.fr/je-depose

Le logo indique que le point d’apport permet de déposer en toute confiance les vêtements, textiles et chaussures.

Que deviennent les vêtements ? Où vont les vêtements ?

Tout d’abord, il faut bien comprendre que les vêtements déposés dans le conteneur ne sont pas donnés à des personnes dans le besoin. Vendus, peut-être mais pas donnés, comme on va le voir plus tard.

Tout d’abord, les vêtements et textiles sont acheminés dans l’un des 14 centres de tri du Relais.

Là, des salariés du Relais ouvrent les sacs collectés, réalisent un premier tri entre le textile et le non textile.

Ensuite :

  • Les meilleures pièces (la Crème dans le jargon) sont sélectionnées pour être vendues dans l’une des 70 boutiques « Ding Fring » de l’entreprise. La Crème représente 6% de la collecte, mais 25% du chiffre d’affaires. La part du réemploi chute cependant : les sites de ventes en ligne récupèrent une partie des meilleures pièces, et la qualité générale des textiles baisse d’année en année… Si vous pensez que l’on y trouve que des fripes, détrompez-vous : les conteneurs Le Relais trouvent parfois des stocks de boutiques ayant mis la clé sous la porte : des vêtements neufs, avec encore les étiquettes !
  • Les vêtements en moins bon étant sont vendus par balles en Afrique. Le tri permet de ne sélectionner que les vêtements adaptés au marché local ! Burkina Faso, Sénégal, Madagascar, sont les débouchés de la filière Le Relais. L’argent gagné sur place est réinvesti localement.
  • Une partie part en chiffons. Les coupeuses éliminent les pièces en synthétique et découpent les boutons et autres fermetures éclair.
  • Les pièces inutilisables, elles sont transformées en isolant ou en rembourrage et vendues comme telles aux industries automobiles ou de la construction, notamment sous forme de l’isolant Metisse.
  • Enfin, les petits déchets constituent la « brûle », du combustible.

Vous le voyez, ce n’est vraiment pas garanti que quelqu’un reportera vos vêtements !

Un des enjeux importants pour Le Relais, c’est de continuer à diversifier sa production et ses clients. Les débouchés de fibre isolante sont cependant assez saturés, et il est difficile d’y trouver la rentabilité.

Le but du Relais est avant tout de créer de l’emploi tout en valorisant le textile, et non de vêtir les nécessiteux.

Le modèle social du Relais

Les établissements Le Relais sont des SCOP (Société Coopérative et Participative). Le ratio des salaires entre le PDG et le salarié le moins payé est de 1 à 3, et 60% des contrats en CDI, le reste étant en contrats d’insertion.

Les décisions se prennent sur le principe « Une personne, une voix » avec deux objectifs : créer de l’emploi solidaire et assurer à la SCOP une rentabilité.

Le Relais semble être une entreprise vertueuse. Cependant, son histoire a été mouvementée et elle est souvent la cible de polémiques

L’utilisation du logo Emmaüs

Certains reprochent au Relais d’utiliser le logo Emmaüs sur les conteneurs alors que les vêtements ne leur sont pas donnés. Le donneur a l’impression que la borne de dépôt est une facilité pour donner à Emmaüs et s’estime trompé.
En réalité, Le Relais verse 1 euro par tonne (comme le font les autres collecteurs) à l’association pour le droit d’utiliser son logo. Cela apporte une ressource à Emmaüs. Même si cela peut paraître discutable, il faut bien comprendre qu’Emmaüs n’a pas forcément la capacité technique de trier autant de volume ! Ce modèle économique est également adopté par d’autres associations et d’autres trieurs.

L’export des tonnages

On leur reproche aussi d’exporter, de revendre les tonnages directement issus des conteneurs vers des pays du Moyen-Orient et d’Afrique, pour environ 500 euros la tonne.

Selon son président, 10 000 à 12 000 tonnes n’ont pas été triées en France (et donc n’ont pas été éco contribuées, car seul le tri donne droit à l’éco contribution). Ces tonnages dépassent la capacité du Relais (source) : quel mal à valoriser cette ressource en la vendant ?

Les ventes se feraient au nom de la société du Président, Nord-Sud Export

Cette société, immatriculée à Dubaï dans une zone franche sans impôt, serait co détenue par le Président du Relais et servirait de circuit de commercialisation à l’international des textiles non triés en France.

Source le midi libre : https://www.midilibre.fr/2013/09/04/la-guerre-des-chiffonniers-ces-conteneurs-a-textile-que-l-on-s-arrache,752540.php

La polémique a été telle qu’Emmaüs préfère parfois revendre ses collectes directement au privé plutôt qu’au Relais.

Malgré ces polémiques, Le Relais reste une entreprise d’insertion qui aide réellement des personnes, et, comme vous allez le voir, on ne peut pas en dire autant des autres !

Écotextile : une entreprise privée main dans la main avec les ONG

Ecotextile est une société privée qui achète des vêtements aux associations caritatives ayant des excédents (qui revendent les excédents), ou qui collecte via ses propres conteneurs, portant le logo des associations partenaires.

On peut encore une fois s’étonner que l’association dont le logo est affiché sur le conteneur ne voit au final jamais  la couleur de vêtements : elle ne fait que mettre à disposition son image en échange d’une rémunération indexée sur le volume collecté. C’est par exemple le cas de WWF, qui affiche son logo sur les conteneurs Ecotextile.

Mais après tout, cette ressource est bienvenue pour les associations et le message est au final assez transparent : en déposant dans cette benne, on aide l’association. On vote avec ses vêtements !

Ecotextile annonce annoncent 15 000 tonnes collectées par an, et un rôle d’employeur solidaire et d’insertion marqué. D’un autre côté, c’est normal : cela fait partie du cahier des charges d’Eco-TLC pour toucher la contribution financière !

Leur centre de tri est à Appilly (Oise).

Le Secours Populaire, la Croix Rouge, Oxfam, l’Armée du Salut

Ces associations cherchent les dons de vêtements en bon état, pas les fripes à recycler.

C’est un très bon choix, surtout pour les pièces qui peuvent être vendues immédiatement en boutiques.

Evitez de laissez des sacs devant leur porte ! Les excédents et les pièces non portables seront revendus à des acteurs privés, disposant des capacités de traitement adaptées.

Où trouver les lieux de collecte :

La reprise des vieux vêtements chez H&M

Surfant sur la fibre écologique, la chaîne H&M affiche également un programme de recyclage.

Pour chaque sac de vêtements apporté (contenant au moins trois pièces), un bon d’achat de 5 euros pour 30 euros d’achats est offert. Ce bon ne peut être utilisé sur des promotions ou cumulé avec une autre réduction. Chaque magasin collecte ainsi en moyenne 100 kg de textiles par semaine : ne croyez pas que le vendeur ou la vendeuse vous regardera avec des yeux écarquillés : ils sont habitués !

H&M insiste sur le fait que toutes les pièces sont apportées : vêtements comme linge de maison, H&M comme d’autres marques, en bon état comme usés… Apportez tout : c’est le recyclage à la tonne qui les intéresse ! Les vêtements ne seront pas réellement triés.

En outre, les distributeurs savent très bien que le plus difficile est d’amener le consommateur en magasin… Si en plus on peut se payer une campagne d’image ! Cela leur permet également d’abaisser les coûts de production puisque les consommateurs apportent les matières premières des produits qu’ils achèteront…

Où vont les vêtements collectés par H&M ?

H&M indique qu’ils sont vendus à « I:Collect spécialiste du recyclage ».

Qui est I:CO ? Allons voir sur leur site. On apprend qu’ils sont la filiale de Soex Group, un groupe allemand dont voici une vidée de présentation (très COGIP) :

En remontant la chaîne, on s’aperçoit donc qu’il s’agit d’une grosse multinationale, à l’opposé du Relais.

Le tri manuel qui a vocation d’insertion chez Le Relais est ici remplacé par l’ « usine la plus moderne du monde », les boutiques pour nécessiteux sont remplacés par les « partenaires commerciaux »…


Aucun accent mis sur les salariés, pas de solidarité. On parle de machines et de processus « zéro déchet ».

Donc chez H&M, les vêtements partent chez Soex… mais en échange d’un bon d’achat.

Les multinationales qui tentent de prélever du volume : Suez Environnement

Il faut comprendre que pour une ville ou une commune, c’est toujours bien d’avoir des conteneurs privés… Car c’est autant en moins dans les déchetteries, donc une économie d’argent pour la ville !

C’est la raison pour laquelle Veolia, Suez et d’autres répondent aux appels d’offre publics de recyclage textile, cannibalisant une partie de la collecte de l’économie sociale et solidaire.

Voici un petit reportage sur la manière dont les Box’Textile de l’entreprise Sita (filiale de Suez) ont réduit la collecte chez Emmaüs :

Les arnaques pures

Enfin, il y a les arnaques pures. Et oui, même dans un secteur aussi peu attrayant que le tri de vêtements, les arnaqueurs sont là…

L’expérience québecoise

http://www.journaldemontreal.com/2015/05/15/la-guerre-aux-uvres-de-charite

Un journal québecois a placé une boîte (un conteneur) à coté d’autres boîtes, avec des couleurs pastel, du vert et des photos d’enfants… Non seulement elle se remplit toute seule, mais surtout, en laissant un numéro de téléphone, le journal a reçu de nombreuses d’offres de rachat des textiles collectés !

En France, les arnaques à la collecte « solidaire »

https://www.ladepeche.fr/article/2013/11/15/1753324-revel-une-collecte-solidaire-qui-sent-l-arnaque.html

En France aussi, des collectes « à domicile » sont parfois organisées par des margoulins qui se contentent de parasiter la collecte des acteurs tels que Le Relais et de revendre la marchandise au plus offrant… Méfiance !

Chez qui donner alors ?

Les collecteurs, trieurs et recycleurs ne sont certainement pas des colporteurs, ferrailleurs ou chiffonniers à petit échelle. Il s’agit d’un vrai business industriel qui dépent de nos donc. On a dans les mains une matière première que l’on va donner gratuitement (ou contre un bon d’achat pour les plus vénaux).

Donner des vêtements, c’est finalement comme donner de l’argent. C’est aussi une forme de vote : on vote pour la société qui aura le droit de toucher le gain de la revente.

Quelque part, on vote également pour le modèle de société que l’on souhaite : souhaite-t-on créer des emplois d’insertion ? Gagner un bon d’achat H&M ? La presse récente (comme cet article de Reporterre) nous rappelle que rien n’est gagné, et que même EcoTLC, organisme qui coordonne la filière, n’en a rien à faire de l’économie sociale et solidaire.

Pourtant, le textile est un très bon secteur d’insertion : la collecte, le tri, le classage, la transformation, la vente permettent d’offrir une bonne diversité de métiers accessibles aux personnes sans formation.

Mais donner, même aux multinationales, c’est déjà mieux que la poubelle (que les multinationales exploiteront aussi, d’ailleurs !). On réduit le poids de nos déchets, le volume des décharges, on évite de cultiver à nouveau de la matière première non alimentaire.

Néanmoins, les tris de plus en plus mécaniques, notamment optiques permettant de déterminer la composition du tissu, représentent une menace pour l’économie d’insertion. De même pour les multinationales qui prennent de l’activité à Emmaüs et qui ont une meilleure rentabilité notamment parce qu’elles ont de meilleures capacités à trouver les meilleurs débouchés commerciaux.

Où donner ? Mon choix personnel

Le choix d’Hannibal, c’est d’aller au plus simple et le plus proche, en préférant si c’est possible Le Relais pour les bennes, sinon en allant ailleurs.

Idéalement, il faut donner avant la saison pour maximiser la probabilité d’être en boutique (vêtements d’été au printemps, d’hiver en automne)… mais évidemment on fait tous le contraire !

Enfin, n’oubliez pas de tester les anti-bouloches ! (oui, c’est de la pub éhontée)

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25 Commentaires

  1. bonjour ,
    je trouve que c’est très bien que les habits et les chaussures retrouvent une nouvelle vie avec d’autres personnes dans le besoin.
    ma question est la suivante : comment faites vous les collectes venez vous après un appel ? ou par hasard? faut il que j’en parle avec mon gardien? dans mon immeuble , je n’ai jamais vu une affiche de votre association , j’ai des habits et des chaussures en très bons états et j’aimerai en faire profiter d’autres . d’habitude je donne aux petits frères des pauvres mais j’ai plus de voiture pour les leur pour emmener . j’habite rue Oberkampf entre rue St maure et Menilemontant.
    venez s’il vous plait !!!

  2. Article étayé, qui recoupe et synthétise des informations récoltées ici et là. Le relais est effectivement une entreprise éminemment rentable mais faire des affaires n’est pas un délit dès lors que le cahier des charges est respecté et les objectifs et obligations remplis et au moins c’est transparent (ce qui n’est pas le cas de toutes les structures de recyclage, « dons », etc…) Le caritatif purement désintéressé et bénévole n’existe pas y compris là où on pourrait le croire, et par essence, il ne peut pas exister.

  3. La marchandises collectée en France appartient a l entité le Relais dont Duponchel est le directeur et non le propriétaire.Cette collecte est est envoyée a Dubaï dans l usine de tri dont l actionnaire en nom propre est Duponchel.Le Relais n a plus rien a voir .C est donc de l escroquerie sur le dos la misère.En France les employés du Relais sont remis dans la précarité après avoir été exploités
    A Dubaï les trieurs sont traités comme des esclaves.

    1. je ne sais pas d’où vous tenez ces informations mais certaines personnes se sont retrouvés au tribunal pour diffamation pour moins que cela .
      à bon entendeur .

  4. bonjour
    tout ce que je lis c’est très bien mais depuis 1 mois j’essaie de donner une dizaine de sacs de vêtements j’ai fait un gros tri par contre je voudrai qu’on vienne les chercher chez moi on me dit qu’on vient mais je ne vois personne j’ai contacté des assos mais j’ai toujours mes sacs …..ils vont finir sur le trottoir avec la poubelle si cela intéresse une assos sérieuse qui veut bien se déplaçait qu’elle me contacte

  5. Merci pour ce bon article, très complet qui d’un seul tenant nous présente pragmatiquement la situation et les solutions possibles. De l’internet positif!

  6. Bonjour
    Il faut tomber le masque du Relais qui collecte avec plus de 20000 container en France .Il créent 2500 emplois,des gens sortis de la précarité et remis dans la précarité 2 ans plus tard quand les contrats aidés sont terminés !!!!
    Mr Duponchel directeur du Relais et non propriétaire profite de cette manne de vêtements collectés en France et envoyés a Dubai dans son usine donc gratuits .C’est du détournement mais ce monsieur est protégé par des gens du gouvernement .Alors avant de faire l’eloge de certaines personnes il vaut mieux se renseigner car cela n est que de la poudre aux yeux.
    Je suis a votre disposition pour plus de renseignements car l’histoire est beaucoup plus importante !

  7. bonjour,

    suite à votre affichage dans mon immeuble, je commence à préparer le sac de vêtements…
    Sur l’affiche, vous dîtes de vous prévenir en cas de code d’immeuble, mais je pense que vous avez une clé généralisée, non? La récolte est prévue à Asnières, le 25.9. prochain.

  8. Depuis plusieurs années je retrouve régulièrement une petite affiche bleue dans ma boite aux lettres.
    Publicité ambiguë pour une collecte de vêtements.
    Vous croyez donner pour les nécessiteux alors qu’en fait c’est un entrepreneur indépendant qui ramasse et revend pour son compte.
    C’est à la limite de la légalité mais je suis sur que beaucoup se laissent prendre et remplissent les poches de ces arnaqueurs qui n’ont rien de philanthropes. (entreprise située à Revel)

    1. Bonjour,
      Oui, en effet, c’est assez triste… On observe aussi des personnes qui « pêchent » les vêtements dans les conteneurs pour les revendre à la sauvette au bord de la rue dans certains quartiers.
      Difficile de tout contrôler. Mais sur le strict plan écologique, tant qu’ils les revendent, à la limite ce n’est pas plus mal puisque ces vêtements sont réutilisés, et réutiliser est toujours mieux que recycler. On se console comme ça !
      Merci pour votre commentaire.

  9. Bonjour,

    Nous sommes actuellement démarchés dans notre immeuble à Paris. Une feuille scotchée dans le hall nous invite à donner nos vêtements à une obscure association Ecovet, en les laissant dans des sacs que l’association prétend venir récupérer dans notre hall (je me demande comment) le 10 janvier prochain.

    J’hésite à les attendre pour voir de quoi il retourne, et vérifier si c’est une arnaque.

    Les connaissez-vous ? Merci d’avance.

    1. Bonjour. Alerté par la réponse d’Hannibal, je les ai appelé vu que j’avais prévu de passer par Ecovet suite à une affiche dans mon immeuble il y a qques semaines.
      La personne au tél m’a confirmé qu’il ne faisait que la mission de collecte. Et il m’a confirmé l’absence de site.
      Si c’est une arnaque, alors il ne semblait pas pressé de récupérer mes sacs puisqu’il m’a plutot suggéré d’attendre leur prochain passage prévu dans environ 1 mois, sauf si il y avait urgence.
      Au feeling, ça n’avait pas l’air d’une arnaque, et il connaissait la zone (fleuriste au coin de l’immeuble).

  10. Bonjour,

    Nous avons un stock important de tee-shirt, polos et chemises (plus de 1000 pcs) que nous aimerions donner à une association pour recyclage.
    Ces vêtements sont neufs mais portent un logo brodé et ne peuvent être porté car le logo ne correspond plus à l’image du client.
    Merci de me faire savoir si vous êtes intéressé

    Cordialement,

    JC

    1. Bonjour,
      C’est une proposition intéressante et il serait dommage de la laisser dans une benne sans savoir où elle ira.
      Je vous propose de relayer votre proposition sur le site sur une page dédiée, ce sera plus simple pour transmettre à des assos.
      Avez-vous une photo du stock ? Cela sera plus vendeur pour un éventuel acquéreur. Vous pouvez éventuellement cacher le logo tout en montrant les produits.
      Qu’en pensez-vous ?

  11. Bonjour,
    nous sommes une association solidaire . Je recherche une société sérieuse pour l’enlèvement De vêtements, chaussures.
    Merci de me contacter.
    Cordialement

    1. Bonjour si vous avez des vêtements valeur 100 euros au prix neuf. Je vous conseille de les donner à Lafinecollecte.fr . Il récupère vos articles les revendent et donne l’argent à l’action caritative de votre choix. L’avantage c’est que c’est éligible à la réduction d’impôt.
      L’équipe a été super avec moi malgré mes milliards de questions !

  12. Bonjour,
    Bravo, très bel article, beau résumé clair et précis 🙂
    Après avoir vu plusieurs résumé concernant le recyclage des textiles, je suis d’accord avec vous le relais, en don, est peut le plus responsable.
    Néanmoins, n’oublions pas d’autre façon de valoriser nos vieux vêtements, surtout pour ceux encore en très bon état. Pensez au dépôt-vente, vous en avez autour de chez vous, et il en existe aussi sur le net. Dans ce système, tout le monde est gagnant, vous récupérez un petit %, les clients achètent des articles nickel à moindre coût, et le commerçant peut vivre de son travail. Je gère un dépôt vente depuis 7 ans, et j’ai la chance d’avoir une clientèle agréable et fidèle qui m’ont permis d’embaucher mon apprentis en cdi il y a un an, et bientôt une 2ème personne (un peu de pub 😉 http://www.lilouframboise.com ). C’est un travail qui demande énormément de temps de travail, mais où les débouchés sont certaine (avec un peu d’aide se serait encore mieux) et notre rôle dans le recyclage n’est pas négligeable non plus, et malheureusement nous ne bénéficions d’aucune aide. Mais je ne suis pas le seul, et sur de grosses structures sur le net comme patatam, ils embauchent, plus de 50 personnes. Alors ne nous oublié pas et regardé près de chez vous!!!!
    Merci.

    1. Bonjour Lilou,

      Merci pour votre commentaire !

      Vous m’avez convaincu et je vais ajouter un paragraphe sur les dépôts-vente dans mon article (avec un lien vers le vôtre et patatam).
      Le circuit est en effet à la fois court, créateur d’emplois, et valorise plus efficacement puisqu’il permet de réutiliser en l’état.
      En ligne, c’est plus compliqué puisqu’il y a les frais de port qui peuvent vite représenter une proportion élevée de petits montants, et que l’on perd la possibilité de « toucher », souvent perçu comme plus important pour de l’occasion que du neuf.

      Très bonne journée à vous
      Hannibal

      1. J’ai 20 cartons et 8 sacs plein de vêtements de chaussures de sacs prêt être enlevés de chez moi – certains peuvent en profiter gracieusement

    2. Bonjour, avec mes 5 enfants J’ai aussi plein de vêtements à donner où vendre ! Je suis pour votre solution et cherche près de Metz ? Merci

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